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Conseil National pour l'Alimentation et la Nutrition

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Lanutrition dans les documents cadres de Côte d'Ivoire: analyse des politiques, stratégies et plans, nationaux et sectoriels

(i)- La Nutrition n’est pas principalement et seulement un problème de santé, de sécurité alimentaire, de consommation ou de promotion sociale, la Nutrition est aussi et surtout une question de développement des communautés et des nations et donc d’investissement. Elle est l’aspect non monétaire de la pauvreté et son amélioration est l’un des moteurs de la croissance économique1. Une bonne Nutrition, spécialement au cours des premières années de vie (1000 premiers jours), est bénéfique pour la santé, l’éducation et la productivité tout au long de l’existence2. Le regard que nous portons sur la NUTRITION et la manière dont nous appréhendons sa dimension doivent évoluer : elle ne se résume plus à la seule lutte contre la malnutrition, ni à une chasse gardée du secteur de la santé mais plutôt d’un levier de développement du capital humain et socioéconomique d’une nation. (ii)- L’enjeu n’est pas tant de disposer suffisamment de nourriture, mais de parvenir à la sécurisation de l’accès à une alimentation adéquate, en quantité et en qualité, dans un environnement sain, avec un accès adéquat aux services de santé, de l’éducation, de l’hygiène, de l’eau et de l’assainissement et de la protection sociale en plus de l’adoption de pratiques adaptées pour assurer une vie saine pour tous. Ce challenge exige une approche holistique, multi-acteurs et l’intégration de la nutrition dans les différents secteurs et programmes. Voilà le défi que nous devons tous relever aujourd’hui en Côte d’Ivoire. (iii)- Le premier constat de tout observateur externe, c’est que le positionnement stratégique de la nutrition en Côte d’Ivoire à la Primature est très satisfaisant. En effet, la Primature est l’institution privilégiée pour coordonner les différents secteurs ministériels. Néanmoins, en termes d’ancrage, il serait opportun que la multisectorialité et la transversalité de la nutrition se matérialisent plus, en pratique, pour dépasser le niveau purement institutionnel et stratégique pour la rendre plus opérationnelle. Il faudrait renforcer et appuyer la prise en compte et l’intégration effective de la dimension nutrition autant dans les domaines de la santé, du développement rural, de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’environnement, de l’éducation, de l’action sociale et la lutte contre la pauvreté, de la protection sociale et de la communication afin d’améliorer les résultats nutritionnels pour toute la population de Côte d’Ivoire. (iv)- Pour beaucoup de secteurs, la dimension nutrition reste une thématique sur laquelle il faut beaucoup communiquer et redéfinir le profil du point focal au niveau de chaque secteur pour ainsi matérialiser cette fonction. La mise à niveau autant des techniciens que de la hiérarchie des secteurs sur le rôle de la nutrition en tant que levier de développement d’un pays s’impose. (v)- L’intégration de la nutrition dans les politiques des secteurs contributeurs à la nutrition (Santé, Agriculture, Ressources Animale et Halieutique, Eau Assainissement, Protection Sociale, Education, Femme Famille Enfant, Environnement) a été passée en revue et les politiques, stratégies et plans opérationnels analysés. (vi)- Des entretiens qualitatifs ont été conduits avec une vingtaine d’informateurs auprès d’une dizaine de secteurs étatiques contributeurs à la nutrition et l’équipe de l’UGP-PNMIN entre le 6 et le 13 novembre 2019. L’identification des informateurs et la prise de rendez-vous ont été facilitées par le SE-CONNAPE, avec le souci en particulier de couvrir l’ensemble des secteurs impliqués dans la PNMIN. La mission a eu aussi des entretiens très instructifs avec la Conseillère en Nutrition du Vice-président de la République de Côte d’Ivoire en charge des questions de Nutrition et de développement de la Petite Enfance, avec le Manager de l’Unité Nutrition, les Spécialistes Nutrition de la Section Survie et Développement et le Spécialiste M&E de la Section PM&E de l’UNICEF. Elle a eu, de même, des entretiens avec le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire et son équipe (Chargée des Programmes – Expert National Nutrition), avec la Chargée de la Santé Maternelle et Infantile de l’OMS et le Point Focal FIRST au MINADER. Des démarches ont été menées dans le même sens pour rencontrer les responsables du PAM (le facteur temps fut une contrainte malgré l’aimable disponibilité de la Représentante). La liste des structures rencontrées est présentée en annexe (annexe 1 : liste des personnes rencontrées et des structures représentées). En plus des entretiens, une revue documentaire a été conduite. Au terme de celle-ci, la mission est arrivée aux constats, conclusions et recommandations suivants : ● La Côte d’Ivoire a de très bons documents cadres en matière de nutrition au niveau stratégique. La véritable problématique se situerait plutôt au niveau sectoriel, niveau d’opérationnalisation de la vision et des stratégies qui émanent de ces documents. Les activités à impact nutritionnel sont généralement bien libellées et bien détaillées dans les aspects stratégiques des documents, ce qui n’est pas systématique pour le niveau opérationnel, donc sectoriel. En effet, la plupart des documents ont été élaborés avant la définition de la nouvelle vision de la Nutrition du Gouvernement. Il faut cependant admettre que ces politiques des secteurs contributifs n’ont pas été définies dans l’unique but de lutter contre la malnutrition. Cependant, à travers leurs interventions, elles contribuent à lutter contre les causes sous-jacentes de la malnutrition. La prise en compte de la nutrition est plus mise en exergue pour certains secteurs dans les plans d’action et/ou des documents de projet. ● Dans le secteur de la Santé, la Nutrition n’est prise en compte, de façon linéaire, que dans le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2016-2020) sans pour autant mentionner l’ensemble des champs qui relèvent de son expertise et peuvent contribuer à améliorer la situation nutritionnelle, cas par exemple des carences en zinc, en magnésium et en calcium vu leur impact sur la santé de la mère et de l’enfant, comme préconisé, d’ailleurs, par la Politique Nationale de Nutrition (PNN 2016-2020). De manière opérationnelle, il faudrait saisir l’opportunité de la prochaine actualisation du PNDS, en 2020, pour une prise en compte plus holistique de la nutrition en intégrant plus d’interventions de promotion et de prévention. Le Plan Stratégique National de la Santé de la Mère, du Nouveau-né et de l’Enfant (PNSME 2016-2020), par contre, ne prend pas en compte la nutrition de façon explicite mais se focalise sur l’amélioration de l’accès à des soins de qualité et l’amélioration de la couverture et de la qualité de l’offre de soins. Même si on peut capitaliser l’accroissement du niveau d’utilisation des services de la santé de la mère, du nouveau-né et des enfants et de l’accès aux services de planification familiale de qualité comme interventions sensibles à la nutrition car impactant, certes de façon secondaire, sur le statut de la mère donc de son enfant. Le Plan Stratégique Intégré de Prévention et de Prise en Charge des Maladies Non Transmissibles (PSIPPMNT 2015-2019) a bien pris en compte la dimension nutrition dans son analyse situationnelle comme déterminant majeur des MNTs. Dans le groupe des actions prioritaires, des activités aussi spécifiques que sensibles à la nutrition sont bien ciblées et axées sur l’obésité, le surpoids, la consommation du sel, la pratique du sport, etc. Cependant, et vue peut-être son antériorité à la déclinaison de la vision et des orientations stratégiques du Gouvernement ivoirien en matière de Nutrition, le PSIPP/MNT 2015-2019 ne fait pas référence à la Politique de Nutrition ni à son Plan Multisectoriel de mise en œuvre. ● Dans le secteur de l’Agriculture, à l’analyse des documents stratégiques mis à notre disposition et/ou issus de notre recherche documentaire, il nous a été donné de constater que l’intégration de la nutrition, pour certains d’entre eux, pouvait être plus effective en conformité aux directives et recommandations internationales (CIN2, Déclaration de Malabo 2014), cas de la Stratégie Nationale de Développement du Secteur des Semences (SNDSS) et la Stratégie Nationale de Développement des Cultures Vivrières autres que le riz (SNDCV). Même si, les activités priorisées peuvent être capitalisées, pour la plupart, comme sensibles à la Nutrition, cas de la SNDCV qui indexe, entre autres, l’autosuffisance alimentaire. Néanmoins, le document de Stratégie Nationale pour une Agriculture Intelligente face au Changement Climatique (SNAIC 2018-2025) et à moindre mesure le PNIA2, ont pris en compte la dimension nutrition dans leur articulation en déclinant dans leur cadre opérationnel des activités liées à l’agriculture sensibles à la nutrition. Il faut aussi attirer l’attention sur le fait que le système de collecte et d’information sur l’état de la sécurité alimentaire n’est pas fonctionnel, faute de moyens. Depuis 20183, il n’y a pas eu d’enquêtes d’envergure nationale faisant que tous les indicateurs de sécurité alimentaire ne sont pas actualisés. Certes, il y a eu une enquête menée grâce à un financement de l’Union Européenne mais elle n’a couvert que 04 régions du pays. Donc en pratique, on ne peut évaluer l’état de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire, à l’état actuel que par rapport à ces 04 régions. D’ailleurs, le dispositif de mise en œuvre et d’opérationnalisation du PNIA2 n’est effectif, à l’état actuel, que dans 04 régions grâce à l’appui de l’UE. Il est prévu de l’étendre à 08 autres régions pour atteindre 12 régions sur les 31 régions administratives et 02 districts autonomes que compte le pays, ce qui représente un taux de couverture d’environ 39% du territoire. ● Dans le secteur des Ressources Animales et Halieutiques, la Stratégie du département est le Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PSDEPA 2014-2020), « vise à faire du secteur des ressources animales et halieutiques une source de croissance durable et de création d’emplois en vue de contribuer à la réduction de l’extrême pauvreté et la faim en Côte d’Ivoire ». Ce Plan Stratégique axé sur l’élevage, la pêche et l’aquaculture ne les décline qu’en tant que secteurs économiques productifs et donc, les interventions priorisées ne sont suivies que par des indicateurs de production et de rendement, plus quantitatifs que qualitatifs, et non par leurs impacts sur les revenus des producteurs ni sur l’alimentation, la santé ou le statut nutritionnel des producteurs et de la population. Le PSDEPA 2021-2025 (2ème génération), en phase d’élaboration, si l’on n’y prend pas garde, évoluera dans le même sens. Ce faisant, ce secteur à haut potentiel d’investissement et sensible à la nutrition de par son impact sur le statut nutritionnel des populations, ne puisse être capitalisé, dans cette optique, par les pouvoirs publics. Le SE-CONNAPE devra veiller à ce que cette approche soit revue et corrigée en diapason avec les engagements au niveau international de la Côte d’Ivoire. ● Dans le secteur de l’Education, le document de Politique Sectorielle de l’Education PSE 2016 2025 ne fait nulle part allusion à la dimension nutrition. Pourtant, le MENETFP a des actions qui ont un impact sur la nutrition. Par exemple, dans le cadre de l’apprentissage par imprégnation, qui est de rigueur durant la maternelle, l’intégration de séquences/notions d’alimentation pourrait aider l’enfant à développer plus tard des compétences liées à la vision systémique de bonne nutrition. Ceci pourrait être dû au fait que l’intégration de notions de nutrition dans les curricula ne se fait pas de façon linéaire mais plutôt diachronique. Il faut quand même rappeler qu’au moment de l’élaboration du PSE 2016-2025, la PNN 2016 2020 était en phase de finalisation et probablement, il n’y a pas eu de synergie entre les deux processus donc aucune communication entre les deux équipes en charge de l’élaboration des deux documents. Cependant, il existe un document de Politique Nationale d’Alimentation Scolaire (PNAS 2018 2025) et une Stratégie Nationale d’Alimentation Scolaire (SNAS 2018-2022) qui déclinent clairement des objectifs de nutrition. Ainsi, les objectifs sectoriels 5 et 8 et les axes stratégiques 1, 3 et 6 de la PNN 2016-2020 sont pris en compte par la SNAS 2018-2022. Il faut noter que ces deux documents de référence s’alignent sur le Plan National de Développement (PND) 2016-2020 du fait que le Programme des cantines scolaires fait partie Les politiques des autres secteurs contributeurs ont été analysées sur une base documentaire plus restreinte. ● Pour le secteur de l’Action Sociale, il n’y a pas encore de document de Politique de Protection Sociale mais plutôt une Stratégie Nationale de Protection Sociale (adoptée en mai 2014) à vocation multisectorielle. ● Pour le secteur de l’Assainissement, la prise en compte de la nutrition y est encore très récente même si la salubrité et l’assainissement ont un impact de façon sensible sur la nutrition. Il existe une lettre de politique sectorielle de l’Assainissement qui prend en compte la dimension latrinisation tandis que la Politique Nationale de la Salubrité n’est pas encore validée. Le département de l’Assainissement déplore que la Politique Nationale de Nutrition n’ait pris en compte que les aspects liés à la stratégie de latrinisation laissant de côté toutes les autres prérogatives du secteur. ● Pour le secteur de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, il y a la Politique Nationale de Protection de l’Enfant qui est cependant, plus orientée vers les aspects violence faites aux enfants alors qu’elle aurait pu aussi aborder et intégrer des aspects liés à la nutrition de l’enfant et aussi de la mère (cf. problème de santé mentale) qui est aussi une autre forme de protection mais surtout un droit inaliénable. Pour cela, il y a une opportunité à saisir pour l’intégration de la dimension nutrition lors de la prochaine actualisation de la Politique Nationale pour la Protection de l’Enfant (PNPE) qui est arrivée à échéance depuis 2016 et non encore actualisée. Pour ce qui est de la Politique Nationale de Développement de la Petite Enfance, elle est en f in d’élaboration et sera bientôt validée. Il serait opportun de veiller à ce que cette dimension nutrition y soit prise en compte. De même, la Politique Nationale de la Famille est aussi en cours de validation par le Gouvernement et devrait normalement inclure la nutrition. Il existe une Politique Nationale du Genre en cours d’actualisation ; le SE-CONNAPE devrait accompagner ce processus pour s’assurer que dans le volet autonomisation de la femme y soient intégrées des interventions sensibles à la nutrition. ● Pour le Secteur de l’Hydraulique Humaine, il n’y a pas actuellement de document de politique sectorielle. Même si en 2016 ce document avait été élaboré et même validé, jusqu’à présent il n’est pas encore adopté par le gouvernement. Il était même prévu de la réactualiser avant fin 2019. L’ODD 6.1 a été pris en compte dans le document de politique de même que l’alignement à l’agenda 2063 et au PND 2016-2020. Cependant, il n’y a aucun alignement direct sur la PNN 2016-2020. Et pourtant, l’impact de l’eau sur le statut nutritionnel n’est plus à démontrer. Il faudrait insister lors de l’actualisation de la politique sectorielle pour que la dimension nutrition soit prise en compte. En termes de multisectorialité, des activités de CCSC (Communication pour le Changement Social et Comportemental) peuvent être développées en partenariat avec le PNN. Le résultat attendu d’un tel partenariat serait d’amener les populations à avoir le bon réflexe de boire de l’eau potable. Des améliorations peuvent être apportées aux politiques sectorielles pour qu’elles soient plus sensibles à la nutrition ; certains documents doivent être révisés prochainement en 2020 ; c’est le cas en particulier du Plan National de Développement (PND), du Plan National de Développement Sanitaire, entre autres. Il faut saisir ces opportunités pour proposer des formulations plus ambitieuses pour la nutrition à la hauteur de l’engagement politique de haut niveau et tenant compte en particulier des engagements pris dans la PNN. Le SE-CONNAPE doit jouer un rôle de veille important pour influencer ces différents documents stratégiques Dans cette optique, il serait judicieux d’actualiser le cadre commun des résultats, dans l’éventualité du nouveau PNMN 2021-2025. Car on ne sent pas encore un engagement réel de la part des secteurs en termes de redevabilité en matière de nutrition. L’option stratégique devant être d’avoir plus d’initiative en nutrition dans chaque secteur impliqué (spécifique et sensible), d’autant plus que que certains secteurs ne perçoivent toujours pas leur domaine d’action comme étant contributeur à la nutrition. Il est important d’amener les différentes institutions et départements ministériels travaillant sur une même thématique d’avoir un cadre de résultats consolidé. ● Lors de nos entrevues au niveau des Secteurs contributeurs à la nutrition, il nous a été donné de constater le défi institutionnel relatif à l’émergence du CONNAPE. En fait, vis-à-vis des tâches qui lui sont dévolues – Coordonner l’identification et la mise en œuvre des actions en vue de la réduction de la malnutrition, de l’élimination de la faim et du développement optimal de la petite enfance en Côte d’Ivoire4 - les Secteurs redoutent le risque d’être dépourvus de leurs prérogatives de mise en œuvre en matière de nutrition. ● L’autre défi majeur du développement de la nutrition en Côte d’Ivoire est lié à la problématique du financement. Les Sectoriels ne se sentent pas redevables en termes de résultats par manque, voire absence, d’appui financier alloué spécifiquement aux activités sensibles à la nutrition qui, pour certains d’entre eux, est une nouvelle priorisation n’ayant jamais été prise en compte dans leur plan d’investissement standard. De fait, aucune ligne budgétaire ne lui étant alloué rendant leur mise en œuvre plus qu’aléatoire surtout dans l’optique du budget programme. ● Néanmoins, si l’option stratégique de la Côte d’Ivoire est de faire du CONNAPE un « guichet unique pour la nutrition », il serait judicieux et efficient que le CONNAPE ne s’institutionnalise pas en organe d’exécution, qui n’est pas son rôle mais plutôt déléguer ce volet aux secteurs et conserver le volet stratégique de coordination, de mobilisation de ressources et d’arbitrage budgétaire, de conseils et assistance technique, de suivi-évaluation et de gestion du système d’information.

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Il y a 1 jour

Document très utile et bien structuré. Les informations sont claires et complètes pour comprendre les enjeux nutritionnels en Côte d'Ivoire.

B

Utilisateur 2

Il y a 2 jours

Document très utile et bien structuré. Les informations sont claires et complètes pour comprendre les enjeux nutritionnels en Côte d'Ivoire.

C

Utilisateur 3

Il y a 3 jours

Document très utile et bien structuré. Les informations sont claires et complètes pour comprendre les enjeux nutritionnels en Côte d'Ivoire.